CONSEIL d’ADMINISTRATION

 

REMISE DU RAPPORT

DU CONSEIL NATIONAL D’EVALUATION

SUR PARIS 8

 

Le jeudi 19 janvier, le Conseil National d’Evaluation (Cné) a présenté lors d’une conférence de presse le rapport d’évaluation de Paris 8.

La présentation a été faite par Bernard DIZAMBOURG, membre du comité d’expertise et directeur de l’ESEN (Ecole Supérieure de l’Education Nationale).

 

Après avoir évoqué le caractère « emblématique » de Paris 8 relativement à la tension que connaissent les universités et indiqué que notre université se trouve « au cœur des enjeux de la démocratisation de l’enseignement supérieur », M. DIZAMBOURG a noté l’excellent climat dans lequel s’était effectuée l’évaluation tout en regrettant la faiblesse de notre auto-évaluation.

 

Le rapporteur a évoqué ensuite les atouts « incontestables » de Paris 8. Université « ouverte et vivante », Paris 8 est vue comme une université proposant une « offre innovante au carrefour des disciplines ».

Conscient de nos particularités (« 47% de jeunes issus de milieux défavorisés », « forte pression sur les locaux, Paris 8 disposant de moitié moins de surfaces que la moyenne des universités »), le Cné regrette un défaut de suivi de nos étudiants, notamment en ce qui concerne l’insertion professionnelle (évocation de la nécessité d’un « guichet unique »).

A cet égard, le Cné juge notre offre de formation « insuffisamment professionnalisante ».

 

S’agissant de la recherche et de sa diffusion (évocation positive des PUV), l’appréciation est globalement satisfaisante, l’amélioration de sa structuration autour de la MSH ayant été appréciée et l’originalité des approches soulignée (appréciation élogieuse d’ATI). Cependant le suivi des doctorants est jugé défaillant.

Par ailleurs, un renforcement des liens avec Paris 13 a été souhaité ainsi qu’une meilleure insertion dans le territoire.

 

Enfin, concernant la gouvernance, le Cné relève « l’absence d’outils de maîtrise de la qualité », et une difficulté liée aux modes de régulation politique et administratif. Cette allusion concerne directement la faiblesse ressentie des UFR en tant que relais de la politique générale de l’université.

 

En conclusion, si la pertinence de notre offre de formation et la qualité de notre recherche sont reconnues, Paris 8 pêche essentiellement par un défaut de suivi de ses étudiants et un « gouvernement » trop centralisé et insuffisamment orienté vers le contrôle de ses actions.

 

Le rapport est disponible à l’adresse suivante :

http://www.cne-evaluation.fr/WCNE_pdf/Paris8_2005.pdf

 

 

Bernard Bétant, vice-président du CA